De plus en plus de japonais en faveur de casinos terrestres au JaponEn ce moment, il y a encore 2 préfectures qui essaient au Japon de lancer un hôtel-casino sur leur territoire.

Néanmoins, ces projets ambitieux font face à une forte hostilité d’une partie de la population. Les résultats des récentes élections de la Chambre des Conseillers du dimanche 10 juillet dernier représentent quand même une excellente nouvelle pour ces établissements de jeux. En effet, la présence pro-casino a encore été renforcée.

Une majorité pour les participants des établissements de jeux

Le 8 juillet 2022, l’ancien Premier Ministre japonais Shinzo Abe a été tué par balle lors d’un meeting politique. Cette mort tragique ne devrait pas avoir de répercussion sur le développement actuel des hôtels-casinos au pays du soleil levant. Pourtant, il faut rappeler que c’est cette homme politique qui a imposé ce projet extrêmement controversé au sein de la population.

Grâce à ces établissements de jeux, il pensait pouvoir booster le tourisme national et international, renforcer les préfectures qui les accueillent et apporter d’importantes recettes fiscales.

Le Parti libéral démocrate mais aussi le Parti de la restauration japonaise sont bel et bien déterminés à maintenir l’objectif fixé par Shinzo Abe dans ce domaine. Or, ils ont chacun remporté un siège supplémentaire lors de la dernière élection de la Chambre des Conseillers. Ainsi, le Parti libéral-démocrate par exemple contrôle désormais 146 sièges, ce qui lui donne donc la majorité sur 248 sièges au total.

Il devrait ainsi pouvoir diriger les politiques à sa guise de manière notamment à sauvegarder pleinement la vision de l’ancien Premier Ministre récemment décédé.

Une raison supplémentaire de refuser le référendum à Osaka

Il faut bien reconnaître que ces élections se révélaient très importantes pour les deux projets d’hôtel-casino japonais. En effet, ils font face à l’heure actuelle à une forte opposition d’une partie de la population surtout à Osaka. Un soutien politique supplémentaire ne sera donc pas de trop pour qu’ils puissent au final être approuvés par le gouvernement national. Rappelons au passage que c’est lui qui est chargé de valider ou non la construction de ces établissements de jeux.

En ce moment, il y a un groupe d’opposition très actif contre le projet d’hôtel-casino à Osaka. Celui-ci a mis en place une pétition pour lancer un référendum sur le sujet qui a d’ores et déjà réuni les 2% des électeurs nécessaires pour demander à ce qu’un tel vote soit mis en place. Seulement voilà, rien n’oblige le gouvernement local à cela.

D’ailleurs, il convient de rappeler que le Parti de la restauration japonaise en faveur de l’établissement de jeux est en ce moment majoritaire dans la préfecture d’Osaka. Il a donc le pouvoir nécessaire pour annihiler tous les efforts d’une partie de la population de mettre un terme au projet d’hôtel-casino.

De plus, il pourrait considérer que les récents résultats des élections de la Chambre des Conseillers montrent qu’une majorité de japonais au niveau national du moins soutient ces complexes.

Cela offre donc sur un plateau une raison supplémentaire aux autorités de la préfecture d’Osaka de ne pas mettre en place le fameux référendum réclamé par beaucoup.